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Rémanence ovarienne

La rémanence ovarienne se définit comme la persistance d’un tissu ovarien après une stérilisation, à l’origine de la sécrétion d’hormones sexuelles. La présence d’une portion ou de la totalité d’un ovaire non retiré lors de l’ovariectomie en est la cause la plus courante.

Les chattes sont davantage touchées que les chiennes. Les femelles présentent des symptômes d’imprégnation oestrogénique tels que des écoulements vulvaires, une attirance et une acceptation du mâle, un gonflement de la vulve, une alopécie périnéale ou tronculaire symétrique non prurigineuse, des modifications de comportement ou un développement du tissu mammaire et/ou une lactation.

 

Une dissémination des cellules ovariennes le long du ligament suspenseur de l’ovaire, une origine iatrogène (traitement oestrogénique des propriétaires ou administration d’oestrogènes à l’animal), un ovaire ectopique devenant sécrétant après l’ovariectomie classique, des métastases de tumeurs ovariennes sécrétant des oestrogènes ou, chez la chatte, une revascularisation d’un morceau d’ovaire laissé dans l’abdomen après la chirurgie peuvent également être responsables de syndrome de rémanence ovarienne.

L’examen échographique permet de localiser la position du reliquat ovarien avant l’intervention chirurgicale. Il est à réaliser si possible lorsque la femelle exprime des chaleurs parce que l’ovaire est plus facilement visualisé.

Le reliquat ovarien est, la plupart du temps, localisé en position anatomique classique mais doit être recherché dans toute la zone entre le rein et le pôle crânial de la vessie. Si des signes d’oestrus sont présents, l’ovaire est trouvé grâce à la visualisation de structures circulaires anéchogènes avec renforcement postérieur correspondant aux follicules. Les corps jaunes sont plus difficiles à identifier par la suite.

Si aucun reliquat ovarien n’est visible, on ne peut pas exclure leur présence et l’examen échographique doit être répété lors du prochain épisode de chaleur objectivé par frottis vaginal.

Des vaisseaux et des anses intestinales en coupe transversale peuvent être pris pour le reliquat ovarien.

Il suffit de tourner la sonde pour obtenir une coupe longitudinale du vaisseau. Les différentes couches de la paroi intestinale sont visibles contrairement à l'ovaire.

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Photo 1 : Reliquat ovarien persistant après ovariectomie, retiré par le CERCA

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Figure 1 : Visualisation du reliquat ovarien entre le pôle caudal du rein et le pôle crânial de la vessie chez une chatte stérilisée exprimant des comportements de chaleur

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Thèses d'Elena Bajora et de Flore Brutinel - Ecole nationale vétérinaire d'Alfort

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