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Utérus
Hyperplasie glandulo-kystique de l'utérus
L’hyperplasie glandulokystique de l’utérus (HGK) est une altération histologique de l’utérus caractérisée par une hyperplasie de l’endomètre et la présence de glandes endométriales kystiques dont la taille, le nombre et la distribution sont variables.
L’HGK peut être associée à une accumulation de fluide stérile dans la lumière utérine (hydromètre ou mucomètre). L’HGK est une modification hormono-dépendante qui apparait après plusieurs cycles sexuels chez la chienne et la chatte.
L’exposition prolongée de l’endomètre à la progestérone pendant la phase lutéale chez la chienne serait responsable de cette affection. L’HGK peut aussi apparaitre suite à des traumatismes de l’utérus (biopsies, sutures).
Seule, l’HGK est asymptomatique. Le diagnostic est donc souvent fortuit au cours d’un examen échographique. La prévalence de l'affection augmente avec l'âge de la chienne. Elle concerne 56 % des chiennes de 7 ans dans une étude (Moxon et al., 2016).
L’HGK peut être associée à un pyomètre mais des auteurs ont montré que ces deux affections avaient des manifestations cliniques et morphométriques différentes et pouvaient intervenir de façon indépendante.
L’endomètre apparait épaissi, irrégulier, et des kystes (multiples structures hypo à anéchogènes avec renforcement postérieur) sont présents dans la paroi utérine (Figure ci-contre). Du liquide peut être présent dans la lumière.
Diagnostic différentiel :
Kystes d'inclusions sérieuses

Il est impossible de différencier à l’examen échographique la composante kystique de l’HGK des kystes d’inclusion séreuses qui se développent sur le bord anti-mésentérique de l’utérus pendant l’involution utérine en période post-partum. Ces kystes sont asymptomatiques.